La grossesse dure neuf mois, mais les effets de l’alcool avant la naissance peuvent durer toute la vie. Ça vaut la peine de boire sans alcool pendant la grossesse.
C’est parfois difficile. De l’aide et des outils existent.
Si vous avez des inquiétudes, ou si vous ne trouvez pas de réponses à vos questions, composez le 811 ou parlez-en à votre professionnel∙le de la santé.
L’alcool traverse le placenta et se rend au fœtus. Il est toxique pour l’enfant à naître. L’alcool peut, entre autres, provoquer un trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF).
À tout moment, il est bénéfique de cesser ou réduire autant que possible la consommation d’alcool.
En plus de boire sans alcool, adopter de saines habitudes de vie peut aussi favoriser votre santé et celle de l’enfant à naître.
La science n’a pas pu établir un moment de la grossesse où l’alcool est sans risque. Les conséquences de la consommation d’alcool sur le fœtus sont influencées par différents facteurs comme :
Boire de l’alcool pendant une grossesse peut causer un TSAF. Il peut se manifester par :
D’autres conséquences de la consommation d’alcool durant la grossesse sont possibles et, 9 fois sur 10, elles ne se voient pas physiquement.
Pour mieux comprendre comment un TSAF peut compliquer la vie, suivez Charly à travers de courtes vidéos. Charly vit avec un TSAF et a de la difficulté à s’orienter, à s’exprimer et à se faire des amis.
Guillaume est un jeune adulte atteint du TSAF. Malgré les embûches, il est fier du chemin parcouru grâce à sa persévérance et au soutien de ses proches. Avec son père, Marc-André, ils partagent à cœur ouvert et sans tabous leur quotidien.
Il est utile de soutenir le choix de boire sans alcool des femmes et des personnes enceintes. Le ou la partenaire de vie, les ami·es, les collègues, les membres de la famille ou de la communauté et les professionnel·les de la santé peuvent tous participer. Découvrez des façons efficaces de le faire.
Ce n’est pas parce qu’on décide de fonder une famille que, du coup, notre environnement physique et social change afin de nous aider à boire sans alcool pendant neuf mois. Il faut bien se l’avouer, au Québec, l’alcool est omniprésent dans nos vies et, pour certaines femmes enceintes, cela rend l’abstinence plus difficile.
Parler de consommation d'alcool pendant la grossesse peut être complexe.
Découvrez des outils afin d’aborder la consommation d’alcool pendant la grossesse ouvertement et avec bienveillance.
Vous cherchez des idées pour boire sans alcool ? Il en existe pour tous les goûts.
En voici quelques suggestions.
R. Plus on boit d’alcool, plus il y a de risques. Mais boire peu ne protège pas forcément le fœtus. Aucune quantité, aucun type d’alcool n’est sécuritaire durant la grossesse. La bière pourrait causer un TSAF comme peut le faire l’alcool fort.
Une consommation modérée peut aussi causer un TSAF parce que plusieurs facteurs qu’on ne contrôle pas influencent les impacts de l’alcool sur le fœtus, comme la génétique de la mère et celle de l’enfant à naître.
R. L’alcool est toxique pour le bébé à naître. Il peut provoquer des anomalies congénitales, c’est-à-dire affecter le développement des organes, comme le cœur, le cerveau et les reins.
L’alcool peut aussi avoir des effets sur le déroulement de la grossesse comme causer une fausse couche ou un accouchement prématuré.
R. La bière et le vin « sans alcool » en contiennent parfois entre 0,3 et 0,5 %. Il est préférable de choisir un produit avec 0 % d’alcool. Certains spiritueux totalement sans alcool existent également.
R. Bien que l’alcool puisse s’évaporer lorsqu’il est chauffé, il est difficile de prédire s’il en restera ou non dans un plat cuisiné. En l’absence de données fiables et de recommandation officielle, il est préférable de remplacer l’alcool par une option sans alcool (par ex. : bouillon, jus de pomme).
R. Boire de l’alcool pendant une grossesse peut causer un TSAF chez l’enfant à naître. Il peut se manifester par
R. Non, le TSAF ne se guérit pas. Toutefois, l’aide d’une équipe spécialisée avec les personnes vivant avec le TSAF peut permettre de les soutenir au mieux.
R. Environ 10 % des personnes vivant avec le TSAF présentent des traits dans le visage comme une lèvre du haut mince, des petits yeux ou une paroi lisse entre le nez et la bouche, par exemple. La plupart du temps, le TSAF est invisible.
R.
Les personnes qui vivent avec le TSAF peuvent rencontrer des difficultés variées. Certaines d’entre elles peuvent causer des difficultés à l’école ou dans leurs relations sociales. D’autres peuvent influencer l’autonomie de la personne. Les vidéos de Charly, et le témoignage de Guillaume et Marc-André, illustrent quelques-unes des réalités possibles.