Découvrez les diverses foires aux questions offertes dans le cadre de la campagne de sensibilisation du TSAF.
R. Plus on boit d’alcool, plus il y a de risques. Mais boire peu ne protège pas forcément le fœtus! Aucune quantité ni type d’alcool n’est sécuritaire durant la grossesse. Une bière pourrait causer un TSAF comme peut le faire un alcool fort. Une consommation modérée peut aussi avoir les mêmes conséquences qu’une plus grande consommation. Plusieurs facteurs qu’on ne contrôle pas influencent les impacts de l’alcool sur le fœtus, dont la génétique de la mère et celle de l’enfant à naître.
R. L’alcool n’est pas seulement « pas bon » pour le bébé à naître, il est toxique. Cette substance dite tératogène peut provoquer des anomalies congénitales, c’est-à-dire affecter différents organes, dont le cœur, le cerveau, les reins, etc. L’alcool peut donc aussi causer une fausse couche, un accouchement prématuré ou la mise au monde d’un bébé mort-né.
R. Une bonne partie des bières dites sans alcool en contiennent en réalité une petite part, souvent entre 0,3 et 0,5 % d’alcool. Il est préférable de choisir un produit avec 0 % d’alcool. Regardez les étiquettes afin de rechercher de la bière 100 % sans alcool. Certains spiritueux totalement sans alcool existent également.
R. Aucune quantité d’alcool n’est sécuritaire durant la grossesse. Bien que l’alcool puisse s’évaporer lorsqu’il est chauffé, il est difficile de prédire s’il en restera ou non dans un plat cuisiné. En l’absence de données fiables et de recommandation officielle, il est préférable de l’éviter et de remplacer l’alcool par des options sans alcool (ex. : bouillon, jus de pommes, etc.).
R. Oui! Visitez notre section Ressources pour découvrir différentes idées de boissons sans alcool pour satisfaire votre soif.
R. Le TSAF est la conséquence de l’exposition prénatale à l’alcool. Ce trouble est la principale cause évitable d’anomalies congénitales, de troubles du développement et de déficience intellectuelle chez les enfants à naître. Ces troubles sont rassemblés sous le terme Trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF).
R. Non. Les effets de l’alcool sont permanents et le TSAF est un état irréversible. Toutefois, une prise en charge rapide des personnes vivant avec le TSAF peut permettre de mieux pallier leurs difficultés.
R. Les effets de l’alcool sur le foetus sont imprévisibles et variables. On estime que seulement 10 % à 20 % des personnes ayant le TSAF présentent des traits apparents dans le visage comme une lèvre supérieure mince, des petits yeux ou une paroi lisse entre le nez et la bouche, par exemple. Pour les autres, le TSAF est un handicap invisible.
R. Les personnes qui vivent avec le TSAF, comme Charly, peuvent avoir des difficultés variées. Il peut s’agir de troubles de développement, de troubles du langage, de défis relationnels, de problèmes d’apprentissage comme une difficulté à comprendre et à retenir l’information ou d’enjeux d’autonomie. Le TSAF est aussi une cause importante d’hyperactivité chez les jeunes. Les vidéos de Charly, et le témoignage de Guillaume et Marc-André, illustrent certaines des réalités possibles.
R. Après avoir exploré et complété ses connaissances sur les conséquences de la consommation d’alcool pendant la grossesse, tentez d’en savoir plus sur ses raisons de consommer pour offrir du soutien sans chercher une justification.
Par exemple :
Dans quelles circonstances consommez-vous de l’alcool?
Avisez qu’il n’est jamais trop tard pour cesser d’en consommer et partagez des ressources s’il y a eu une ouverture à cet égard.
R. Non, car aucun seuil de consommation d’alcool n’est reconnu sécuritaire pour le fœtus. De plus, les conséquences de l’alcool sont imprévisibles et dépendent notamment de facteurs que l’on ne contrôle pas, comme la génétique de la mère ou de l’enfant à naître. Voilà pourquoi on recommande l’abstinence.
R. Vous trouverez différentes options dans la section Ressources.
R. Il est important de sensibiliser les trois publics-cibles suivants pour mieux prévenir le TSAF.
R. Seulement 10 à 20 % des personnes atteintes du TSAF ont des traits faciaux caractéristiques. Par conséquent, selon les lignes directrices canadiennes de 2015 (en anglais), il faut une équipe multidisciplinaire pour établir avec certitude un diagnostic de TSAF. Puisqu’il y a peu d’équipes spécialisées au Québec, le TSAF y est sous-diagnostiqué.
Si vous soupçonnez un TSAF chez un enfant, les spécialistes du CHU Sainte-Justine, de l’Hôpital de Montréal pour enfants ou du CHUL, à Québec peuvent être consultés. L’organisme SafEra, qui se spécialise dans l’accompagnement des personnes atteintes du TSAF, peut également vous pister vers des professionnel.le.s spécialisé.e.s.
Pour en savoir plus sur l’importance de diagnostiquer plus tôt que tard, consultez le 2e Bulletin TSAF : Briser les tabous pour mieux prévenir.
R. NON. Les effets de l’alcool sur le bébé en développement sont variables, imprévisibles et permanents. Le TSAF n’est pas une maladie, mais un état irréversible. Il n’existe donc pas de traitement. Toutefois, une prise en charge précoce pour stimuler certaines sphères de développement et proposer des stratégies compensatoires est garante d’une vie facilitée.
Plus notre société sera sensibilisée aux impacts de la consommation d’alcool durant la grossesse et au TSAF, plus il sera facile de soutenir les futures mamans à ne pas consommer d’alcool durant cette étape de leur vie, ainsi que les personnes atteintes du TSAF et leur famille.
Contribuez à ce mouvement en partageant l’information avec vos proches!
Compte Instagram de la campagne #enceintesansalcool